Un père, une mère et des enfants sous un même toit, tel était la description du modèle de famille idéal avant. De nos jours, ébranlés par les différentes contraintes du quotidien liées à la parentalité ou angoissés par le fait de passer à côté de leur vie, beaucoup de couples avec des enfants estiment qu’ils ne sont plus compatibles et se séparent après des années de vie commune.

Mais quand les parents décident de refaire leur vie et donc de s’installer avec un nouveau partenaire, l’enfant doit vivre avec des situations où les parents sont unis puis séparés et surtout il doit se confronter à trois voire quatre adultes qui imposent chacun leur autorité. Dans certains cas, la recomposition d’une famille peut provoquer des problèmes au niveau du foyer. Découvrez nos conseils pour réussir à vivre avec les enfants de l’autre et faciliter la relation lors d’une famille recomposée.

famille recomposée

L’arrivée du nouveau conjoint dans la famille

Dans une famille recomposée, ceux qui ont le plus du mal à s’adapter à la situation sont généralement les enfants. Car en effet, ces derniers ont besoin de plus de temps pour accorder leur confiance à un adulte et accepter de construire un lien avec celui-ci, surtout quand il s’agit du nouveau partenaire de son parent.

C’est pourquoi avant que le nouveau membre de la maison n’arrive, il est important de discuter longuement de la situation avec lui. Car il est nécessaire de savoir ce qu’il en pense, quels sont ses à priori ou bien ses craintes. Et même s’il n’a pas de pouvoir de décision sur la relation de ses parents, il est toutefois concerné par les changements familiaux. Rien ne doit donc être laissé au hasard. Chacune des réactions de l’enfant doit être anticipée.

La rencontre doit être donc accepté et avoir un côté officiel permettant de conclure les discussions et délimiter un nouveau cadre pour l’enfant. Chaque choix doit donc être en fonction des besoins de chacun, à commencer par le futur beau-parent car les décisions de ce dernier influeront sur l’envie de l’enfant de s’investir ou non. Certains refus de l’enfant de se soumettre aux décisions ne doivent pas être pris forcément pour de la rébellion. Chaque enfant à son propre rythme, il est important de prendre en compte le caractère de chacun.

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Problème d’autorité et de responsabilité dans une famille recomposée

Le statut de nouveau beau-parent n’est pas toujours très confortable par rapport à certaines réalités qu’on peut vivre dans un foyer. Car un nouveau conjoint n’a pas de statut juridique vis-à-vis de l’enfant de l’autre.

Toutefois comme tout adulte dans une maison, il a des responsabilités et des engagements envers cet enfant. Cette ambiguïté provoque généralement des problèmes au niveau du couple : le parent biologique est souvent en désaccord avec le nouveau partenaire de son ex-conjoint sur certaines décisions concernant son enfant.

L’enfant se retrouve donc généralement au milieu de conflits d’adultes et au final aucun de ces derniers n’arrive à asseoir son autorité. Le problème est que l’enfant profitera de cette situation pour se rebeller et donc de sortir des phrases du genre « tu n’es pas mon père donc tu n’as pas d’ordre à me donner », tout en blâmant le parent biologique de son absence. Le nouveau membre de la maison se sent naturellement ridiculisé, et ce malgré ses efforts. Ce qui provoque souvent des luttes d’influence et par conséquent la rupture du couple.

Le point de vue de l’enfant

La perception de l’enfant vis-à-vis du nouveau(el) conjoint(e) de sa mère ou de son père est parfois différente de ce que l’on peut imaginer au début. Car en effet, un enfant peut voir en cet individu, un intrus qui rompt l’intimité avec son vrai parent. Souvent, l’enfant estime même qu’il ou elle est le responsable de la séparation de ses parents. Alors d’une manière volontaire ou inconsciemment, il cherche à nuire à cette nouvelle relation.

De plus, dans la plupart des cas, l’enfant ne renonce jamais à réconcilier ses parents. Ainsi, il ne suffit pas d’être sympathique avec l’enfant, ni de lui sourire, ni de le couvrir de cadeaux ni même de satisfaire tous ses désirs, pour que le nouvel arrivant réussira à s’intégrer dans sa nouvelle famille.

Les nouveaux frères et sœurs

Dans la plupart des familles, les affinités entre frère et sœur varient et parfois sont même inexistantes. Certains enfants considèrent même qu’ils ne sont pas obligés d’aimer leur frère ou leur sœur. Alors comment demander aux enfants issus de familles recomposées d’en faire plus ? Ceci est une autre difficulté pour les deux nouveaux conjoints car il est toujours difficile d’instaurer le respect entre des enfants qui ne se connaissent pas. Etre juste, à l’écoute de chaque enfant en cas de conflits et construire des conditions de bonne entente entre ces enfants, tels sont les grands défis des parents d’une famille recomposée.

L’attitude de l’enfant en visite

Il n’est jamais évident pour un enfant qui vient rendre visite à son parent le week-end d’observer ce dernier prendre soin des enfants d’un autre à plein temps. Dans ce genre de cas, la jalousie est presque inévitable. Car effectivement, un enfant peut se sentir de trop ou comme un simple visiteur dans la maison de son parent et de son nouveau conjoint.

Ce qui est difficile, c’est donc de rassurer cet enfant, de privilégier des moments de tête-à-tête pour que celui-ci se sent considérer. Un enfant rendant visite à la nouvelle famille de son parent peut ressentir qu’il n’est plus à sa place avec ce dernier.

Un nouveau bébé

Généralement un nouveau bébé est toujours une bonne nouvelle, un cadeau pour les parents ou les autres enfants. Mais cela est surtout valable dans une famille qui n’a pas connu de séparation de couple. Dans certains cas, elle peut rassurer les enfants fragilisés par l’effondrement de sa première famille et qui ont peur de revoir à nouveau ce genre de situation.

Mais dans d’autres cas, l’arrivée de ce nouveau petit bébé peut créer une ambiance bien plus pire. Car la plupart des enfants voient en ce nouveau née un autre rival (en plus du nouveau conjoint de son parent) qui l’éloignerait encore plus de son parent. Ces enfants peuvent exprimer une certaine inquiétude voire même une colère qui peut engendrer une certaine rébellion de leurs parts.

famille recomposée

Comment vivre avec l’enfant de l’autre dans une famille recomposée ?

Une famille recomposée arrive lorsqu’un couple se sépare et qu’un des deux décide de reformer un nouveau couple avec une autre personne. La plupart du temps,  les enfants réagissent mal et n’accepte pas du tout le nouveau conjoint. C’est pourquoi certaines recommandations doivent être considérées pour que tout se passe comme il faut.

Gardez votre place d’adulte

Il est assez difficile de se confronter à un enfant pour la première fois car celui-ci est bien évidemment pour vous un inconnu. D’autant plus qu’il devra partager votre quotidien. Cette situation n’est jamais évidente car cette enfant a déjà son histoire, ses goûts, une éducation (qu’il a eue avec l’ex de votre nouveau conjoint) et bien sûr des souvenirs de vie de famille qui vient d’être détruits. Une première réaction négative de la part de cet enfant est tout à fait logique car au début il ne comprend pas bien la situation.

De plus, voyant ses deux parents séparés, il sera dans un état où peuvent se mélanger différentes émotions : colère, tristesse et même culpabilité. Ces moments sont donc aussi des épreuves très dures pour lui et en plus, il voit débarquer dans sa vie la nouvelle compagne de son père ou le nouveau compagnon de sa mère.

Mais même s’il montre des caractères insupportables, même s’il fait des crises, même s’il vous provoque à longueur du temps, il ne faut jamais oublier que vous êtes adultes. Et en tant qu’adulte, vous avez des responsabilités et des devoirs envers cet enfant. Vous avez donc l’obligation de réagir avec la distance que déterminent votre statut et votre caractère d’adulte et surtout pas vous poser au même niveau que l’enfant et faire l’erreur de le considérer comme votre égal.

Prenez le temps de faire la connaissance de l’enfant

Prendre le temps de découvrir une personne est l’une des premières règles lorsqu’on ne la connaît pas. L’important avant tout c’est de le respecter. Car cet enfant est aussi une personne comme vous, avec son caractère, ses besoins, ses habitudes et ses croyances. N’essayez pas de remettre en cause la personne qu’il est déjà. Au contraire, essayez d’en apprendre plus sur lui en lui posant des questions sur son histoire.

Vous pouvez par exemple regarder ses albums photos avec lui. Ces petites attentions créeront des moments d’intimité avec l’enfant mais surtout vous lui donnez le moyen d’exprimer son bonheur lorsqu’il était petit avec ses parents. Surtout, ne soyez pas vexés s’il vous parle de son père ou de sa mère (l’ex de votre conjoint) car au final, cette personne restera toujours son parent.

Respecter l’enfant c’est donc avant tout respecter son autre parent. Essayez juste d’imaginer qu’une personne qui entre dans votre vie vous dise du mal de votre père ou de votre mère, qu’il critique la manière dont ce parent vous a élevé. C’est tout à fait normal si vous seriez en colère car c’est une réaction humaine et c’est ce que ressent aussi cet enfant.

Ne vous mettez jamais en position de rival de l’enfant

Lorsqu’on essaie de former une nouvelle famille, surtout si celle-ci est recomposée, on est généralement pleine de bonnes intentions. On se dit toujours au début, qu’il sera plus facile d’aimer cet enfant puisqu’on aime son père ou sa mère. Ce que l’on oublie souvent c’est que ce gamin est avant tout le symbole de l’histoire d’amour de deux parents.

Et même si ces derniers se sont séparés, l’enfant rappellera toujours leurs relations passées. Un autre problème, c’est que lorsqu’on aime avec passion, on voudrait que sa partenaire n’ait d’yeux que pour nous. De ce fait, cet enfant devient un intrus ou même un gène qui perturbera vos tête-à-tête, particulièrement s’il se montre jaloux et exige toute l’attention et la tendresse de son père ou de sa mère. Dans ce cas, essayez d’aborder la situation avec du recul et surtout soyez toujours détendu parce que plus vous montrerez votre exaspération et plus la rivalité s’intensifiera.

Ne lui demandez pas de vous aimer tout de suite

Une des choses à ne jamais faire lorsque vous êtes confrontés à l’enfant de votre conjoint c’est de se précipiter. Ce qui arrive, c’est que souvent on voudrait montrer à l’autre qu’on est le parfait beau-père ou la parfaite belle-mère et qu’on sait y faire avec les enfants. C’est tout à fait logique, seulement toutes relations ont besoin de temps pour vraiment s’épanouir.

Les moments que vous avez à partager avec l’enfant doivent se faire naturellement sans le forcer. Proposez-lui des activités intéressantes, des sorties dans des endroits qu’ils apprécient. Vous pouvez également lui faire découvrir vos hobbies, vos passions, vos chansons préférées ou même votre métier. Le plus important est donc de gagner progressivement sa confiance et de créer une complicité.

Ne rendez pas l’enfant responsable de la situation

Lorsque vous avez décidé de vivre avec votre nouveau compagnon ou votre nouvelle compagne, vous saviez dès le début qu’il y aurait un ou plusieurs enfants avant de vous installer avec lui et que vous deviez partager leur quotidien. Une vie de couple n’est jamais évidente car il y aura toujours des conflits et des moments compliqués.

Lorsque vous traverserez des moments difficiles, évitez absolument de rendre son enfant responsable de vos problèmes. Car dans ce genre de cas, il est essentiel de faire la différence entre couple et famille. Lorsque l’enfant se trouve chez son autre parent, essayez d’avoir des moments à deux pour consolider vos liens amoureux, cela faciliterait énormément les choses.

Mais quand il se trouve avec vous, acceptez aussi le fait qu’il puisse avoir des moments seuls avec son père ou sa mère. Afin que votre quotidien se passe bien, il faut penser à alterner les moments où vous êtes la priorité et les moments où c’est lui qui est la priorité. Ce fragile équilibre est l’une des principales conditions de survie d’un couple dans une famille recomposée.

Ne soyez jamais dans l’excès

Lorsqu’on se trouve dans la place du beau-père ou de la belle-mère, on croit toujours qu’on est le seul à éprouver un sentiment ambigu pour l’enfant de notre partenaire. Ce type de réaction est assez compréhensible et parfois pour camoufler ce sentiment de rejet, on se sent coupable et on en fait trop dans le genre « beau-parent idéal ». Il faut savoir que la parfaite famille recomposée n’existe pas.

C’est pourquoi on se pose toujours des questions sur la manière d’éduquer l’enfant d’un autre, sur la place qu’on prend vraiment, ou jusqu’où on peut s’investir ? Tout ce que vous avez à faire, c’est toujours être sincère et honnête avec l’enfant et faire de votre mieux pour créer une relation basée sur le respect mutuel.

famille recomposée

Comment réussir une relation avec un enfant dans l’équation ?

Eduquez-le selon les principes de votre partenaire

Souvent le plus difficile dans une relation entre un beau-parent et un enfant, c’est d’instaurer un climat de confiance. Mais une fois que vous arrivez à instaurer cette confiance, vous avez la possibilité de prendre part à son éducation en respectant les principes de son père ou de sa mère bien évidemment. Et éviter à tout prix de juger ce que lui a enseigné l’autre parent.

Quand il se trouve chez vous, essayez de lui expliquer le plus calmement possibles les règles que vous et son parent ont choisi d’instaurer. Bien sûr, vous devez l’aider à comprendre ces différentes règles et surtout à les appliquer. S’il existe un problème entre vous et l’enfant, laissez votre partenaire le régler.

Il n’est jamais évident d’éduquer l’enfant d’une autre personne car on estime toujours qu’il n’a pas reçu l’éducation qu’il faut, mais en fait c’est surtout qu’il n’a pas reçu l’éducation que vous vouliez pour lui. Mais ce qui est le plus important, c’est de trouver une certaine harmonie dans tous les enseignements qu’on inculque à l’enfant car au final c’est lui le plus important.

Formez une équipe

Dans une famille recomposée, un des paramètres le plus important dans le couple est la communication. C’est pourquoi avant tout, il est nécessaire de déterminer les difficultés avec votre partenaire. Il est essentiel  de sentir que vous formez une équipe avec votre conjoint(e) afin de mieux appréhender les décisions à prendre  et exprimer les besoins de chacun. Car si vous tenez tellement à éviter ce genre de point, les chances pour que la colère et la frustration n’apparaissent sont importantes.

Pourtant, si vous vous exprimez sur les points importants, il est plus facile de se préoccuper de vos émotions sans laisser une situation se dégrader. Il faut toujours se rappeler qu’un enfant est toujours un enfant et que c’est le rôle des adultes de limiter les attentes et d’améliorer les interventions. Et surtout, il faut faire preuve de patience car le temps est votre meilleur allié.

S’adapter et être indulgent

Lorsqu’on vit avec les enfants d’une autre personne, il faut toujours s’attendre à ce qu’il fasse des allers-retours entre vous et son autre parent. Il est donc essentiel de se préparer à leur départ ou à leur retour pour limiter les stress et les disputes. Chaque personne est continuellement en adaptation et parfois tout est toujours à refaire, l’indulgence est donc de mise.

C’est pourquoi, vous devez organiser le quotidien de chacun pour ne pas vous mettre trop de pression et aussi respecter le rythme de tous. Ne prenez pas les réactions des enfants comme une attaque personnelle. Il est plus judicieux que les enfants s’expriment et aussi qu’ils réagissent afin qu’ils trouvent leur place. Dans ce cas, il faut prendre un peu de recul pour leur offrir l’opportunité de retrouver les lieux, l’ambiance et leurs habitudes.

Trouver le bon rythme

Présenter son nouveau ou sa nouvelle conjoint(e) est toujours un moment délicat pour construire les bases d’une famille recomposée. Donc, il faut être absolument r que votre relation dure dans le temps avant les présentations car vous risquez de provoquer une nouvelle blessure d’attachement en cas de rupture. Certains psychologues recommandent même de ne pas faire entrer un nouveau partenaire dans la vie d’un enfant durant l’année qui suit une rupture conjugale.

Le jour où vous seriez sûr d’avoir le partenaire idéal, commencez par annoncer tout doucement aux enfants que vous voyez quelqu’un. Ensuite, demandez l’avis de vos enfants sur le moment ou la manière de rencontrer cette personne. Il faut toujours prendre en compte du rythme des enfants. Dans ce cas, à chaque démarche, demandez aux enfants s’ils sont prêts à poursuivre l’intégration.

Montrez clairement la place du beau-parent

Pour mieux construire les bases de votre famille recomposée, un enfant a besoin de connaître le statut de chaque adulte qui l’éduque. Il faut donc bien déterminer qu’un père n’est pas un copain ni son égal et que le beau-père a un rôle éducatif et des engagements envers ses beaux-enfants sans pour autant remplacer le père. Il est important de clarifier les choses  et aider votre nouveau partenaire à prendre sa place dans la famille. Bien sûr, éviter si possible l’appellation « papa » surtout si le vrai père participe encore activement à l’éducation de l’enfant.

Généralement, on appelle le beau-père par son prénom ou souvent par un surnom. Pensez à exprimer clairement les règles concernant le quotidien et l’organisation de la maison et veillez à ce que tout le monde les respecte. Et ce même si les enfants ne passent chez vous que le week-end ou les vacances. Si des conflits incontournables apparaissent entre vous et votre partenaire, discutez-en entre vous sans les enfants.

Au final, le plus important dans une famille recomposée, c’est la communication. Un enfant n’est pas responsable de la rupture de ses parents et ils n’ont pas aussi demandé à avoir de beau-parent. Certes en parler n’empêchera pas d’avoir des conflits ou d’éviter des accès de révolte de la part des enfants mais au moins ça permet d’installer une relation de confiance basée sur la sincérité entre vous et l’enfant.

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6 Avis sur “Famille recomposée : comment vivre avec les enfants de l’autre ?”

  • FLEUR dit :

    Bonjour à toutes !!

    je viens de m’inscrire sur ce site car j’ai besoin de vos avis, conseils… Le thème que j’aborde est un thème déjà abordé par d’autres femmes sur ce site mais j’ai besoin de parler de mon cas.
    J’ai rencontré un homme, père de 3 enfants, qui est mon mari depuis octobre 2021. A l’époque, quand je l’ai rencontré, il était dans une relation très compliquée avec sa femme, beaucoup de mésententes, plus de partage, communication difficile et puis les enfants témoins de certaines disputes et rabaissement de la père par la mère. Voilà, le résumé de ce qu’il vivait lors de ma rencontre avec lui. Nous 2, on a tout de suite accroché, beaucoup de points communs, mêmes envies, enfin tout pour réussir notre vie ensemble. Je savais qu’il avait 3 enfants mais cela ne me dérangeait pas, j’étais prête à les connaître et à m’en occuper quand le moment serait venu !! Je n’ai pas d’enfants mais j’étais déterminée pour que tout se passe bien et les mettre le plus à l’aise possible. Il a divorcé, est venu habiter chez moi, et puis là, alors qu’à vous avouer, la situation était déjà difficile par moment à surmonter car une ex femme très très méchante, au moment de se retrouver enfin tous les 2, son ex femme a fait empirer la situation par jalousie. Elle ne lui a fait aucun cadeau, lui prenant tout ce qu’elle pouvait prendre, elle voulait avoir la garde des enfants et elle l’a eu car il acceptait tout sans rien dire. Quand j’ai pu faire la connaissance de ses enfants, cela s’est bien passé. Ils m’ont très vite accepté (enfin ce que je pensais). Ce qui n’a pas plu à son ex qui s’est empressée de faire tout pour mettre la zizanie entre nous 2 ainsi qu’entre les enfants et moi.
    Mon mari n’a jamais réagit (ou timidement) car il a toujours dit ne pas vouloir entré dans son jeu, le problème c’est que le côté merveilleux de notre histoire a commencé à basculer dans le côté inverse. Son ex femme est une très grande manipulatrice et arrive toujours à ses fins. Elle s’est mise à me critiquer, se moquer de moi auprès des enfants, de faire comme si elle voulait reséduire mon mari en se présentant dans des tenues légères avec plein de manières et puis elle se met à piquer parfois des crises au point d’insulter, tout ça sans aucune réaction de mon mari alors qu’au fur et à mesure cela entache notre vie de couple car je ne supporte plus ces attaques et ces comportements, et puis maintenant on ajoute la réaction des enfants qui finalement se fichent complètement de moi car aucune attention, ne pense jamais à moi et se laissent malheureusement monter la tête par leur mère qui leur dit qu’il ne faut pas trop me faire de calins car elle va être triste, que s’ils sont trop proche de moi c’est qu’ils vont me préférer à elle, elle leur dit de ne pas me donner de surnom ou alors de m’appeler grenouille ou peggy la cochonne et j’en passe et toujours sans réaction de la part de mon mari .

    Les enfants deviennent de plus en plus dures, n’écoutent pas, rigolent quand mon mari fait preuve d’autorité (rarement car à peur de les traumatiser), répondent quand on leur fait une remarque. Mon mari a décider de ne rien faire car il ne veut rien faire qui puisse les peiner alors qu’il ne les a qu’1 week end sur 2.
    Ils ne pensent pas non plus à leur père qu’ils n’appellent jamais car c’est toujours à l’initiative de mon mari. Nous pouvons être 20 jours sans nouvelles si nous n’en donnons pas. Nous avons acheté une maison où je ne me sens même plus chez moi quand ils sont là. Pourtant ils n’aiment pas cette maison et encore moins leur chambre.Leur mère cède à tous leurs caprices, les cadeaux sont que des marques et des choses hors de prix, elle copie nos idées de vacances pour être la 1ère avant nous (pour précision mon mari lui raconte tout donc elle est au courant de tout), et après tout ça quand nous avons les enfants, tout ce qu’on fait avec nos petits moyens est normal pour eux mais jamais assez. Ils n’aiment pas les jouets qu’on leur offre, ils s’ennuient quand ils sont chez nous, ne pensent qu’à regarder la télé ou jouer à la DS. Et pour finir, ne nous laisse plus de moment à 2 quand ils sont là car habitués à être le centre et les petits princes chez eux.

    Je n’en peux plus car toutes discussions avec mon mari tourne à la dispute. Il préfère se disputer avec moi que de réagir auprès de son ex et de ses enfants. Je souffre beaucoup de cette situation et commence à regretter mon choix. Nos discussions se tournent contre moi et même face à tout ce qui se passe, il préfère ne rien voir pour ne rien dire et laisser faire. Cela se termine à chaque fois de la même façon, lui est la victime et moi la méchante, la tortionnaire, je ne comprends rien, c’est moi qui voit les choses tout le temps négatifs, je suis la seule à penser ça… …. …. J’ai tout fait mais n’ai jamais rien eu en retour. Maintenant, j’ai même droit au tu savais que j’avais 3 enfants donc si ça se passe comme ça c’est comme ça et pas autrement, en gros je dois accepter tout même une éducation qui ne me ressemble pas.

    J’ai arrêté la pilule depuis fin décembre, je n’arrive pas à tomber enceinte, est-ce un signe ? car maintenant je me pose la question de savoir si ce bébé va être heureux, si je vais être heureuse car tout tourne autour de sa vie !
    Je ne sais plus quoi faire, alors j’attends vos témoignages, vos conseils.

    Je vous remercie beaucoup et pardon pour ce roman qui j’espère est lisible !!

  • ZABO dit :

    Mon ex avait déjà un fils quand nous nous sommes rencontrés.
    Au début cela se passait bien. Mais cela a rapidement dégénéré.
    Le gamin avait 4 ans donc difficile de le blamer. Il était pourri par sa mère et son père considérait qu’il devait lui passer tous ses caprices quand il l’avait.
    Il prenait son fils de manière irrégulière, alors c’était difficile d’organiser nos week-ends. Je prévoyais une sortie qui était annulée au dernier moment quand je le voyais revenir avec son fils le vendredi soir. Parfois je refusais une invitation parcequ’il était prévu que son fils vienne, et finalement il ne venait pas.
    Le gamin avait droit de tout faire chez moi : vider la bouteille de shampoing dans la baignoire, secouer ses chaussures pleines de sable au milieu du salon, manger avec les doigts en s’essuyant les doigts sur les fauteuils, etc… Je n’avais le droit que de laver derrière son passage et payer ses dégâts.
    Quand je disais à mon ex qu’il pouvait quand même surveiller son fils, je me faisais engueuler devant lui. Le gamin s’est rendu compte qu’il pouvait provoquer ces disputes et faisait ce qu’il fallait pour les provoquer.
    En fait, à part lui passer ses caprices, son père ne s’en occupait pas (il considérait d’ailleurs que c’était à moi de le faire). Du coup, le gamin s’embêtait et faisait des bétises. J’ai eu le droit aussi à qu’il ne m’aimait pas et je vous en passe.
    C’est devenu assez invivable. Je me rendais malade d’apréhension à chaque fois que le fils devait venir et quand il était là, je ne disais plus rien et je me rongeais les sangs.
    Nous avons été voir un conseiller conjugual, cela a permis de poser les choses, un peu d’amélioration a suivi, mais c’est rapidement revenu à la situation initiale.
    Bien sur, même quand le gamin n’était pas là, c’était aussi un sujet de dispute, car si cela se passait mal, ce n’était que de ma faute, la preuve, chez les autres, il n’y a pas de problème.

    J’ai fini par dire au père que je ne l’empêcherai jamais de voir son fils, mais que ce n’était pas vivable ni pour nous ni pour l’enfant et qu’il n’avait qu’à se débrouiller pour l’accueillir ailleurs que chez moi. Il faut dire que j’étais chez moi et que le père était logé à mes frais.

    Son père ne voulant pas s’en occupé en fait, il a pratiquement arrêté de voir son fils. J’ai toléré quelques passages pour Noël par exemple.

    Ce que je retiens de cela, c’est que ce n’est pas la pièce rapportée (moi en l’occurence) qui crée l’harmonie d’une famille recomposée. C’est au vrai parent de fixer le fonctionnement et les règles. Et d’expliquer à ses enfants les bases du respect du nouveau conjoint.

    Dans ta situation, je te conseille comme Fidélita de prendre le large quand il a ses enfants et de le laisser s’en occuper tout seul. Avec un peu de chance, il remettra son fonctionnement en cause.
    Surtout, ne prends pas pour toi les impolitesses et les méchancetés de ses enfants. Tu n’es qu’un outil de leur chantage affectif. Et tu verras peut-être que c’est eux qui demanderont après toi.

    Je te souhaite vraiment un grand courage. Et n’hésites pas à revenir chercher du soutien ici.

  • eva dit :

    J’ai vécu la même chose (sauf que mon conjoint avait la garde de son enfant qui était donc avec nous quotidiennement). Eh bien j’ai été la grande perdante. J’ai jeté l’éponge après avoir tout essayé, notamment proposer une thérapie familiale mais il m’a répondu que le problème ne venait pas de lui ni de sa fille mais de moi…
    En ce qui me concerne, la « vraie maman » n’a jamais rien fait de négatif envers moi. Au contraire, on avait des relations cordiales. Comme quoi, ça n’empêche…
    Quand on en a trop marre d’encaisser, on part. Alors oui, ça met un terme à une relation d’amour mais n’est-ce pas mieux que de « souffrir » en silence pendant des années ?
    Depuis, les familles recomposées, je n’y crois plus. Je ne dis pas qu’il n’y a pas des réussites mais en tout cas, une chose est sûre : je ne revivrai plus jamais ce genre d’histoire, ce n’est pas pour moi. Etre beau-parent, c’est avoir tous les devoirs mais très peu de droits.
    Bon courage à toi car tout cela est bien difficile. Pour en être passée par là, je sais de quoi il s’agit, j’y ai laissé des plumes !

  • valerie dit :

    Bonsoir

    depuis 7 ans je vivais avec un homme et 4 enfants, 3 d’un premier mariage et une petite de 6 ans que nous avons en commun.
    Depuis la naissance de la petite, il était devenu indifférent avec les grands, et surtout ne supportait pas Antoine 16 ans.
    Plusieurs fois, on a failli se separer et puis on se retrouvait.

    Mardi soir, dans un accès de colère mon ami a arraché l’ordi portable de mon fils et l’a endommagé. Sur la colère je lui ai dit de partir, que ce n’etait plus possible
    .

    Il a décidé donc de partir d’içi deux mois car il a un préavis à respecter, nous sommes locataires. Et là, je m’écroule j’ai peur de vivre seule et je l’aime.

    Je lui ai donc demandé de revenir sur sa décision et il m’a dit que non, il partait ds deux mois. Je souffre le martyre, je suis angoissée, envie de pleurer …

    je sais que sa famille qui vit à 500 M notamment sa soeur, l’incite à rester sur ses positions.

    que vais je devenir, ma grande a 20 ans est gentille mais elle a un petit ami et antoine c’est un ado.
    ils ne comprennent pas ma douleur …

    que vais je devenir ?

  • cristal dit :

    Bonsoir Valérie,

    J’imagine votre désarroi face à la réaction de votre ami avec qui vous avez eu une enfant, vous avez peur de vous retrouver seule avec 4 enfants à charge et je vous comprends. Si il n’est pas encore parti vous avez du temps, essayez de trouver des moments à 2 pour dialoguer. Essayez de vous montrer calme et attrayante pour qu’il ne se sente pas pris au piège, en plus les hommes ont peur de la souffrance des femmes, donc il ne faut pas -trop- la montrer. Le problème c qu’il doit être mal à l’aise avec votre ado, il voudrait peut être plus de calme et d’intimité mais çà doit être très difficile pour tout le monde car vous êtes nombreux et l’adolescence est un passage difficile.Il faut qu’il comprenne que tous les parents ou presque ont des problèmes avec les ados. Votre ami doit être fatigué, tout comme vous, il a de mauvaises réactions. Peut-être pouvez vous lui proposer de se reposer chez un ami ou dans sa famille pour réfléchir à tout çà, sans prendre de décision définitive. Il aura l’impression que vous le comprenez, que vous lui laissez la liberté de choisir. Dites lui que votre ado va grandir et que sa petite fille à lui a besoin de le voir régulièrement (et vous avez besoin aussi qu’il vous aide financièrement pour s’occuper d’elle). Essayez de ne pas céder à la panique et à la colère, restez digne même si je sais que c’est très difficile, il faut qu’il continue à vous estimer, et surtout ne critiquez pas sa famille, montrez vous meilleure que sa soeur, celà le fera réfléchir. Dites lui que vous l’aimez et que vous lui laissez la porte ouverte. Il ne faut pas qu’il croie que vous voulez qu’il reste uniquement pour la sécurité qu’il représente. Si malgré tout il ne veut rien entendre pour le moment,par orgueil, renseignez vous auprès d’une assistante sociale de la CAF pour connaître les aides urgentes dont vous aurez besoin, celà vous rassurera et vous rendra moins dépendante vis à vis de votre ami, il verra qu’il risque de vous perdre et que vous pouvez vivre sans lui.
    Je vous souhaite bon courage, j’espère que tout s’arrangera au mieux. Je sais que c’est très difficile de prendre du recul quand on vit une telle situation, mais tout n’est pas perdu si il sent une force tranquille de votre part et pas trop d’animosité de la part de vos enfants, il pourra essayer de faire taire son orgueil et de revenir vers vous. Bisous et tenez le coup pour vos enfants.

  • colombine dit :

    Bonjour. Moi j’ai vécu l’inverse. Je vivais avec un homme qui avait déjà un enfant à charge, ensemble on avait eu une petite fille et c’est moi qui suis partie. C’est dur à dire mais je ne supportais plus la présence de cet enfant. Leur relation était trop fusionnelle et j’ai toujours eu beaucoup de mal à trouver ma place entre eux. J’ai fait toutes sortes d’efforts pour que notre famille recomposée fonctionne mais en vain. J’avais l’impression d’être la seule à désirer que ça marche vraiment. J’avais tous les devoirs et pas beaucoup de droits et surtout aucune reconnaissance de m’occuper d’un enfant qui n’était pas de moi mais que je devais élever comme s’il l’était (la maman n’était plus beaucoup dans le circuit).
    Quand j’ai décidé de partir, plus rien n’aurait pu me faire revenir en arrière. Il m’a supplié, lui aussi, mais c’était trop tard. Je ressentais à la fois un énorme soulagement et une immense peine. C’était bizarre.
    Là où c’est différent de ton histoire c’est que nous n’avions pas décidé de mettre fin à notre relation de couple. Nous continuions de nous voir presque chaque jour et on dormait l’un chez l’autre régulièrement.
    Finalement, ça a quand même été un échec car nos liens ont fini par se distendre (enfin, surtout pour lui qui en a profité au fil des années pour draguer ailleurs, se sentant à nouveau célibataire alors qu’il ne l’était pas vraiment – mais c’est une autre histoire trop longue à raconter ici).
    Bref, aujourd’hui je me dis que je ne crois pas à la famille recomposée et que je ne tenterais plus jamais de revivre cela.
    En ce qui te concerne, je ne comprends pas pourquoi ton chéri veut mettre fin à votre couple en refusant notamment que tu viennes dormir chez lui. Si vous trouvez un arrangement pour que tu puisses passer du temps avec lui sans tes enfants, où est le problème ? Es-tu sûre qu’il est encore amoureux ? Tu devrais lui demander clairement quels sont ses sentiments et ce qu’il envisage pour l’avenir. Je te souhaite plein de courage et j’espère que ça va s’arranger.

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